Journal de Lou
un petit prince pas comme les autres
  Bonjour, je m'appelle Lou.
Je suis un petit garçon qui ne voit bien qu'avec le coeur, ce qui rend la vie de mes parents et mon éducation épiques !
Je suis donc aveugle et différent dans ma petite tête blonde.
 

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...avec toutes mes excuses pour les personnes qui ne l'auraient pas compris, tous les textes de ce site sont pensés et écrits par moi-même (son papa).

Lou n'en est actuellement pas capable, tout comme il n'est pas capable à ce jour de comprendre "un ordinateur", "internet", ou se concentrer longtemps sur une conversation. Seul l'avenir nous dira si nous parviendrons à l’intégrer totalement le monde dans lequel il vit.

Il est donc clair que ces récits, bien que tous les faits rapportés soient bien réels, comportent une interprétation que je fais en fonction de son comportement. Mais pour bien le connaître depuis plus de cinq ans, je pense ne pas me tromper.

En savoir plus ? Rendez-vous sur la page lisez-moi.
 

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dimanche 25 novembre 2007

605. Le Furby et les piles usées (vidéo)

FurbyLorsque je fais le grand garçon, j’ai le droit de jouer avec mon Furby.
Je le fais alors marcher dans l’unique espoir qu’il ait les piles usées. Pour le reste, je connais par cœur ses phrases stéréotypées. Bref, rien de neuf de ce côté : je suis « trip » des sons originaux et comiques et reste « trip » des piles usées.

Hélas, mes vieux limites mes moments de loisirs avec les jeux électroniques.
Ils me disent tout le temps :
- Ne pousse pas tout le temps sur le bouton de ton horloge ou on va te l’enlever, Lou.
Ou :
- Lou, il y a des choses plus intéressantes que d’attendre que ton enregistreur ait les piles plates.
Rien à faire, on ne se comprend pas sur ce point.

Parfois, je les apostrophe, comme si, cela allait conjurer le temps :
- Ecoute, maman, le Furby a les piles usées !
- Mais non, Lou, pas encore…
- Mais, si, je te jure, il a les piles usées…
- Si tu as envie d’imaginer cela…

Conclusion, cela faisait des semaines que j’attendais et guettais l’instant fatidique lorsqu’enfin, le Furby s’est mis à faire ses sons bizarres.
Hilarité et sourire banane, comme il se doit.

Papa m’a alors proposé de l’enregistrer avec sa caméra et de le mettre ensuite sur C.D., pour que je puisse l’entendre quand je veux et ne plus devoir ainsi attendre l’usure d’un nouveau jeu de piles.
Yes, yes, yes ! 3 fois Yes !

NDLA : Pour nos fidèles lecteurs, qui, depuis 3 ans, se demandent à quoi peut ressembler le bruit du Furby qui a les piles usées, voici la vidéo :
- Lou et le Furby (version Quicktime).
- Lou et le Furby (version You Tube).
Par Bèrlebus, à 19:14 :: Au jour, le jour :: #691 :: 10 commentaires
 

jeudi 9 février 2006

475. Les sons de la vie que j’aime

Régulièrement, il passe dans le quartier.
Je l’adore.
Je veux parler du ferrailleur, celui qui parle avec son micro dans son camion, avec toujours la même rengaine et un drôle d’accent :
- Vieuuux Pouaaaal, vieilles machines à lavééééé, Métaaal,…
Occasionnellement, il m’arrive de l’imiter par pur plaisir et à la perfection, comme il se doit avec mon talent.
Pour moi, la vie, c’est ça : des milliers de sons colorés. Et parmi tout ceux-là, les accents vocaux font partie de mes préférés (cfr. Monsieur René, ou Geert et tous les autres…).

Dès mon retour de l’école, papa m’a invité à le rejoindre en haut, dans son bureau, alors que l’usage veut qu’il me rejoigne en bas.
- Viens, vite !
Une surprise, me dit-il.
Ce mot-là a le don de souvent m’exciter et est capable de me faire oublier des rituels immuables. Pour preuve : je monte le rejoindre.

Je m’assieds à califourchon sur ses genoux.
- Tu vas me faire écouter des voix comme l’ordinateur de Raphaël ?
- Non, écoute ce que j’ai enregistré avec ma caméra. Ce matin, pendant que tu étais à l’école, le ferrailleur est passé dans la rue…
Et voilà que sa voix sort de l’ ordinateur !

En un mot : le Pied !
Et quelques écoutes en boucle, S.V.P. !

En photo : une nouvelle galerie pour suivre les réactions de Lou image après image : Lou et le Ferrailleur
En audio : Entendre le ferrailleur.

Photo :
Lou écoute le ferrailleur
Par Bèrlebus, à 18:24 :: Au jour, le jour :: #547 :: 18 commentaires
 

mercredi 19 octobre 2005

447. Les grandes oreilles

Un sâle "ket"*, moi ?
J'y peux rien si je remarque le moindre petit défaut de voix, le plus infime accent, la tessiture précise ou tout tic verbal de mes interlocuteurs.
En fait, c'est simple : j'aime ça, moi.
Et pour cause.
Ça élargit le spectre des couleurs du son.
Ça rend la musique de la vie chatoyante, riche de millions de teintes nuancées.
Pourquoi croyez-vous que Monsieur René occupe une place de choix dans mes personnages ?
Et le Petit Chien Courage ?
Et mon voisin Geert ? Et Olivier ? Et..., et...
C'est pas compliqué, je peux mettre un nom à une voix et ainsi reconnaître certainement une centaine de personnes que je croise dans ma vie.
Enfin, bref.

Peu après la rentrée des classes et bien que ce soit ma seconde année avec lui, j'ai enfin identifié la particularité qui caractérise la voix de mon prof. de l'école : il ne prononce pas les "ê" comme nous (enfin ,je veux dire dans ma famille).
Ainsi, il y a quinze jours, en rentrant de l'école, j'en ai fait part à mes parents :
- Tu sais quoi ? Et bien, Monsieur Guy, hein, il dit pas : "Chouchounet que j'aime", mais : Chouchounet que j'Eme".
(NDL : prononcez le "AI" en un "E" qui tend vers le "UN" (comme : être à jeun)
- C'est comique, hein ? Et il dit aussi : "brin", au lieu de "brun".

J'ai ensuite fait une brillante démonstration de diverses phrases qu'il prononce en classe.
J'étais fier de ma trouvaille.
Sans doute que cela faisait un certain temps que je cherchais dans ma tête à identifier ce petit rien qui caractérisait la voix de mon professeur.

Ben oui, pour moi, les sons c'est ma vie, mes repères.

* "Ket" : gamin des Marolles (vieux quartier populaire de Bruxelles), gosse, gavroche...

(Article rédigé avec l'accord bienveillant de Monsieur Guy !)
Par Bèrlebus, à 09:49 :: Au jour, le jour :: #510 :: 9 commentaires
 

lundi 27 juin 2005

426. La fête !

Ce week-end, c'était la traditionnelle fête du quartier.
J'étais super impatient d'y être.
Au programme : un grand mechoui avec tous les voisins, un concert improvisé avec Geert (lui à la guitare, moi au djembé), et des jeux pour enfants.

Le dimanche, y'a même eu un concert où jouaient Olivier et Julie.
Comme la musique allait un peu fort, je m'suis éloigné comme un grand, tout seul, me frayant un passage parmi la foule jusqu'à la barrière Nadar qui fermait la rue.
Bien décidé, malgré cet obstacle incongru et mes vieux qui me demandaient de revenir, j'ai commencé à l'escalader pour poursuivre mon chemin ! Hélas, au moment d'atteindre le sommet de la barrière, papa s'est ramené dare-dare pour m'empêcher de poursuivre mon excursion. Soit.

Ramené à la raison et à un endroit moins bruyant (un peu sur le côté), j'ai dansé et chanté comme un fou avec papa, maman et même mon pote Michel qui fait super bien "les piles usées".
Summum ? Quand le guitariste a fait marcher sa pédale wawa, dis !

Bilan : une nouvelle galerie photo de cette fête.

photo :
le petit prince au djembé
Par Bèrlebus, à 12:28 :: Au jour, le jour :: #481 :: 11 commentaires
 

lundi 20 juin 2005

424. Deep'n bad trip

Lou au bainChui dans le bain.
Dimanche soir.
J'cause avec maman, de tout et de rien.
Chui gai, éveillé même.
Soudain, sans aucune raison apparente, je fonds en larmes.
Des grosses, de celles qui vous font parler avec la bouche si grande ouverte que les mots en deviennent incompréhensibles.
Maman :
- Mais qu'est ce qui se passe, Loulou ?
Chui incapable de parler, emporté par le chagrin.
- Tu t'es fait mal, Chouchounet ?
J'parviens à balbutier une phrase :
- Je... me... suis... saisi.
Entretemps, papa a bondi de son bureau et me caresse la tête. Eva à son tour a monté quatre à quatre les escaliers et nous a rejoint.
Entrecoupé de gros sanglots, je tente de leur expliquer :
- Je me suis saisi. ... C'est le Chien Courage qui m'a saisi.
- Tu as imaginé dans ta tête que le Chien Courage t'as saisi ?
- Oui.
Ma tristesse redouble. J'ai peur que cela recommence.
- Je... veux... plus... que... le petit Chien Courage... m... m... me saisisse..
Chui une frêle esquif, perdue dans l'immensité de la baignoire et le flot tumultueux de mes peurs.
Tour à tour, chacun déploie l'artillerie lourde pour m'arraisonner à la terre ferme. Le grand armada de ces phrases clés qui calment mes tempêtes.

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Par Bèrlebus, à 11:24 :: Au jour, le jour :: #479 :: 9 commentaires
 

vendredi 13 mai 2005

408. Comité d'accueil.

Vendredi, 16h35.
Je sens le bus de l'école grimper la rue, puis ralentir.
Le rituel des deux brefs coups de klaxon me confirme qu'on est bien arrivé devant la maison.
L'accompagnant me donne la main pour quitter mon siège. La porte s'ouvre.
Je reconnais la voix de maman.
- Bonjour, mon Loulou.
Etrangement, ce sont deux autres mains qui me saisissent sous les aisselles et me font grâce des deux étroites et hautes marches pour descendre du bus.

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Par Bèrlebus, à 19:00 :: Au jour, le jour :: #461 :: 9 commentaires
 

dimanche 8 mai 2005

407. Compte à rebours

Ça y est, papa repart ce soir pendant cinq jours pour son travail.
Cela fait une semaine qu'il m'y prépare, mais j'fais mine de celui qui n'en a rien à battre.
Ceci dit, j'commence à avoir l'habitude.

Cet après-midi, on s'est donc saoulé de "Monsieur René, le monstre des marais" versus papa avec sa voix grave et zozotante, ou version "piles usées" (ça m'fait toujours trop marrer).
J'ai fait aussi le plein de cabrioles, de guilis, de jeux de garçons (j'adore me débattre avec lui).

Reste qu'il s'en va de nouveau je ne sais où. C'est un drôle de truc l'ailleurs.
Difficile pour moi d'imaginer qu'il est quelque part quand l'espace n'existe que dans mon proche immédiat.
Par Bèrlebus, à 16:41 :: Au jour, le jour :: #460 :: 8 commentaires
 

mercredi 9 mars 2005

379. P.D.

Lorsqu'on joue à "Geert et ses piles usées", le grand plaisir est que le personnage, n'ayant plus toutes ses facultés faute d'énergie, se mette à dire des gros mots en tous genres.
Quoique...

Hier, alors que je jouais à avoir mes piles très très usées, j'ai lâché comme d'hab. :
- Bzzz bzzzz, pipi, pi-pilusées... crot, prout, bordel de merde de putain...
Comme d'hab., papa a joué à se fâcher, parce que j'avais pas rechargé mes piles. J'en ai donc rajouté une couche en lâchant :
- P.D. !
A ma grande surprise, maman est intervenue.
- Là, non, Lou. Je ne suis pas d'accord que tu utilises le mot P.D. comme gros mot.
- Qu'est ce qu'il y a maman ?
- Il y a simplement que c'est pas un gros mot.
Papa qui lavait les casseroles est intervenu :
- Tu vois, Lou, Un P.D., c'est un homme qui aime un autre homme.
Eva, toute proche, s'y est mise.
- Mais c'est un gros mot quand même !
Maman nous a alors expliqué que non, que c'était un mot pour définir les hommes qui aiment les autres hommes. Et il n'y a rien de mal à cela.
Papa en a remis une couche :
- C'est l'usage qu'on en fait. C'est comme si j'utilisais le mot "aveugle" comme un gros mot, alors qu'il désigne ceux qui n'ont pas de vues : ce serait du racisme vis-à-vis d'une différence. Et bien c'est la même chose pour les P.D. .
J'ai débriefé :
- C'est pas poli alors ?
- Non, c'est tout simplement pas gentil.

Soit.
Il me reste encore bien d'autres gros mots à utiliser...

NDL'auteur/papa : Ceci dit et pour être cohérent, il faudrait donc bannir aussi le mot "putain" ! Mais chaque chose en son temps. ;-)
Par Bèrlebus, à 18:54 :: Au jour, le jour :: #429 :: 7 commentaires
 

lundi 21 février 2005

373. Chronique du temps qui passe (25)

le petit prince ritPapa, le retour.

L'accompagnateur du bus de l'école me conduit à la porte de la maison et sonne. La porte s'ouvre.
- Coucou, mon Loulou.
- Mon papaaaa ! Je suis content que tu es là.
J'me précipite dans ses bras. On se fait de gros bisous et de gros câlins.
- Tu vois, j'ai fini le tournage du film, maintenant je serai plus souvent là, même si j'ai encore beaucoup de travail, parce que le film, il n'est pas encore fini.
Ça m'a l'air bien compliqué son travail. Mais comme il n'insiste pas, j'fais celui qui a compris.
- Et toi, Lou, comment ça va ?
- Bien !
- Tu t'es bien amusé à l'école ?
- Oui.
Il ôte alors mon bonnet et mon écharpe, et défait les boutons de mon manteau.
- Vas-y, enlève-le.
Ce que je.
- Tiens, prends la lichette et accroche-le au porte manteau.
J'cherche un peu, trouve la maudite lichette, y passe mes deux pouces comme il me l'a appris , et tends le manteau vers le mur.
- De l'autre côté, enclume ! Tu sais bien que c'est sur l'autre mur.
Je me retourne, cherche un peu, trouve le montant de bois, tâtonne encore un peu puis glisse la lichette autour du plot de bois.
- Super, mon garçon.

Direction le living où j'croise maman ("ma maman que j'aime !", câlins et tutti quanti), puis me dirige vers le salon où j'me vautre comme d'hab. dans un des deux canapés.
J'entends papa bosser dans la cuisine avec de la vaisselle puis revenir.
- Tu viens près de moi, mon papa ?
- Oui, mon Chouchounet que j'aime.

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Par Bèrlebus, à 13:53 :: Au jour, le jour :: #422 :: 4 commentaires
 

dimanche 13 février 2005

368. Une semaine sans papa

Ça y est, cette fois papa est parti pour son travail-du-film pour toute la semaine.
Il est dans une ville trop loin que pour rentrer tous les soirs. C'est bête paske pendant ce temps là, moi, chui en vacances.

Mais qu'importe, je m'accommode de tout, et puis maman m'a préparé un chouette programme (à suivre).

Tous les soirs, il nous téléphone pour prendre de nos nouvelles :
- Coucou, mon Loulou.
- Petit Chien Courage et Elisabeth jouent avec Monsieur René dans le bain, papa !
- Dis, mon fils, si tu me disais d'abord bonjour.
- Bonjour, papa. Fais Monsieur René qui écrase "Muse" dans le fauteuil.
- Au téléphone, ça va être difficile. Et comment vas-tu ?
- Bien, mais "Archive" a téléphoné à Bon-Papy pour dire des gros mots de Geert qui a ses piles usées .

Bref, au téléphone, rien de neuf... C'est un jouet comme le "répéteur" ou l'éléphant. Papa, il a qu'à jouer, pardi !

- Bon, mon Loulou, tu me dis ce que tu as fait aujourd'hui ?
- On a été à la plaine de jeu et voir Viviane. Mais, papa, est-ce qu'on peut dire des gros mots pour rire, putain de bordel de merde de nondidjiou ? (sic !)
- Pour rire, mon Bonhomme.
- Je t'aime, mon papa que j'aime.
- Moi aussi mon Loulou.
- ... Non, mon Chouchounet que j'aime !
- Moi aussi, mon Chouchounet que j'aime.

photo :
petit prince et son papa
Par Bèrlebus, à 12:18 :: Au jour, le jour :: #416 :: 2 commentaires
 

dimanche 6 février 2005

366. Café du commerce

petit prince mangeÇa y est, j'discute plus, enfin, j'veux dire : je conteste plus.
J'mange tous mes repas en famille, et j'dévore la même chose qu'eux.
Petit à petit, j'me mets à participer aux conversations. J'demande bien de temps à autre qu'on me récite les pays, ou qu'on me raconte une histoire, certes...

- Papa, tu veux bien raconter l'histoire de "Geert et de ses piles usées" ?
- Quand j'aurai fini de manger.
- Tu as fini de manger, papa ?
- Pas encore.
- On n'a pas toujours ce qu'on veut, hein, mon papa ?
- C'est juste.

Parfois même, j'oublie carrément de le lui rappeler, trop occupé à causer, à inventer moi-même une histoire, ou lâcher une répliquer tout droit sortie de mon disque dur et qui a furieusement tendance à faire rire les convives :
- Mais combien de fois dois-je te le dire ?
ou
- C'est la meilleure !

Enfin, avec ce papa tout le temps parti à son "travail-du-film", c'est l'occasion de le voir un petit peu plus.
Par Bèrlebus, à 17:47 :: Au jour, le jour :: #413 :: 6 commentaires
 

dimanche 16 janvier 2005

358. Chronique du temps qui passe (24)

19h15.
J'veux pas passer à table tant que papa n'est pas rentré de son boulot.
Heureuse coïncidence, il téléphone à ce moment là.
Chouette, j'vais pouvoir causer avec lui :
- Papa ? T'es encore à ton travail ?
- Oui Chounet... je suis en réunion et j'en ai encore pour une heure.
- C'est quand que tu rentres ?
- Dans une heure, je t'ai dit. Tu seras au lit et je viendrai te faire un gros câlin.
- Pourquoi ?
- Ben parce qu'il y a des périodes comme cela où je dois beaucoup travailler.
- Et tu feras "Geert et ses piles usées" ?
- Pas ce soir... Mais j'aimerais bien que tu manges comme un grand avec Maman et Eva.
(Un comble, paske c'est maman qui me donne à chaque fois la becquée, même en présence de papa).
- Oui papa !
... Et j'obéis.

Après le repas, maman me met au lit, puis je l'entends, comme chaque soir, coucher Eva dans la chambre voisine, et causer un peu avec elle.
Divine surprise, papa entre alors dans ma chambre.

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Par Bèrlebus, à 17:53 :: Au jour, le jour :: #404 :: 2 commentaires
 

samedi 15 janvier 2005

Nouvelle galerie photo

Papa a crée une nouvelle galerie photo qu'il a réalisé lors d'un de ses récits racontant "Geert et les piles usées".
25 Clichés de pur bonheur.

Pour voir la galerie : CLIQUEZ ICI
Par Bèrlebus, à 15:44 :: Sans parole :: #403 :: 3 commentaires
 

357. A table !

Bon, ça y est, j'ai pris le pli.
C'est vrai que finalement c'est agréable de prendre ses repas en famille.
Bon O.K., papa me pompe un peu l'air lorsqu'il ne veut pas tout le temps raconter l'histoire de "Geert et ses piles usées", ou "faire les pays", ou qu'il me demande d'attendre qu'il ait fini de manger pour raconter une histoire. Mais là encore, chui bien obligé de patienter.

Ceci dit, j'dois reconnaître que du coup, on cause parfois un peu plus de choses et autres, plutôt que de tout le temps jouer avec mes personnages imaginaires.
A ce propos, le grand sujet de conversation, c'est le métier de papa. Logique dans la mesure ou il travaille beaucoup en ce moment, et qu'en dehors de petits moments privilégiés où il se consacre à moi, je ne le vois... qu'à table.

photo :
Par Bèrlebus, à 14:02 :: Au jour, le jour :: #401 :: 4 commentaires
 

vendredi 14 janvier 2005

356. Lou la malice (13)

Chui dans mon bain, et, ô bonheur, papa travaille pour une fois à la maison (juste à côté de la salle de bain).
- Papa ? J'peux avoir de l'eau ?
- Un instant, Chounet...

Peu après :
- Papaaa ?
- Oui, Lou ?
- Tu veux bien faire "Monsieur René" ?
- Je trabaille, mon petit Chou.

Plus tard :
- Papaaaa ?
- Oui, Lou...
- Dis, on est voisin ?
- Euh... je suis ton papa. Geert, par exemple, est ton voisin.
Il a rien pigé.
- Non, pas Geert, toi ! Tu es mon voisin là.
- Ha, euh... ben oui, moi je suis dans la pièce voisine, et je suis donc ton voisin.

Gna, gna, gna, j'ai réussi à causer avec lui !

photo:
Par Bèrlebus, à 13:12 :: Au jour, le jour :: #402 :: 2 commentaires
 

mercredi 12 janvier 2005

354. Le répéteur

Ce que je vous ai pas dit, la dernière fois, c'est que le coup de "Geert et ses piles usées" était une astuce de papa pour dédramatiser ce genre de situation.
Ben oui, j'n'apprécie pas vraiment ces moments où les batteries de certains de mes jeux viennent à me lâcher.

Le dernier engin en date (que j'ai reçu pour ma Noël ), c'est un "Répéteur".
Bon, O.K., savez pas s'que c'est. Normal puisque c'est moi qui ait ainsi baptisé ce nouveau jouet.
En fait, c'est très simple, c'est comme l'éléphant-qui-répète-tout-ce-qu'on-dit, sauf que c'est pas une peluche, mais un petit boîtier en plastic au bout d'un porte-clé. Maman m'a dit que lorsqu'elle l'avait vu dans un magasin, elle a "flashé" dessus en pensant à moi.
Bref, sur le "répéteur", il y a un bouton pour enregistrer ce qu'on veut pendant quelques secondes, et un autre bouton pour écouter l'oeuvre ainsi réalisée.
J'admets qu'avec ma tête en l'air et mes yeux farceurs, j'ai eu du mal à repérer le bon bouton avec mes doigts, ce qui a donné lieu à quelques râleries de ma part.

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Par Bèrlebus, à 09:03 :: Au jour, le jour :: #398 :: 4 commentaires
 

mardi 4 janvier 2005

353. Geert et les piles usées

(...ou du plaisir des mots interdits)

Chai plus quand ça a commencé. Y'a un mois environ, lors d'un petit déjeuner du dimanche matin en tête à tête avec papa.
Comme j'aime bien manger pendant qu'on m'invente une histoire avec les ingrédients de ma planète (ou des références que je connais), le sujet tourne toujours autour de Monsieur René, du Petit Chien Courage , des Papous, de mon voisin Geert, Patrick etc.

Ainsi donc, dans le cas présent, papa imagina l'histoire suivante :
Monsieur René, Geert et le Petit Chien Courage sont en balade en forêt (pour du semblant, hein !). Mais voilà, il sont perdus.
Monsieur René : "Alors, f'est par où qu'il faut aller ? Au fecours, on a perdu notre femin." Le problème, voyez-vous, c'est que Geert a trop marché et ses piles sont usées comme parfois mon éléphant-qui-répète-tout-ce-que-je-dis .
A ma grande surprise, papa se met donc à imiter le dit éléphant (NDL : sa voix ressemble alors assez fort à celle de E.T., l'extraterrestre quand il dit : "E.T. phone home") :
- gnnn... gnnnn... gnnn... Geert, piles usées, piles usées, pi... pi... pi...
L'idée me fait tellement rire que le morceau de tartine que j'ai en bouche ressort illico.

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Par Bèrlebus, à 14:01 :: Au jour, le jour :: #397 :: 5 commentaires
 

lundi 3 janvier 2005

352. Au "Septième jour", Resto familial

- Tu sais, Lou, c'est beaucoup plus gai de manger ensemble. On cause, on discute... Ça m'a permis par exemple de t'expliquer mon métier. C'est gai, non ?

Aaaah, ils me prennent par les sentiments ? Et bien maintenant, ils en ont pour leur argent : c'est moi qui tient le crachoir et dirige la conversation des repas.
- C'est quoi ton métier ?
- Fais Monsieur René...
- Fais Geert qui a les piles usées*
- Tu veux bien faire les pays, papa, s'il te plaît ?
- Et c'est quoi ton métier ?
- Et Marie-Anne en "piapaille" mince
(...)

Ainsi donc, comme de toute façon, j'ai compris que je n'aurais pas le dernier mot, je ne discute plus, je viens et mange à table en même temps qu'eux.
J'dois bien reconnaître qu'ils m'ont à l'usure. Sans doute, le temps qui passe et efface les vieilles habitudes n'y est pas pour rien non plus. A cela, vous rajoutez quelques expériences agréables de ces repas en communauté, et le tour est joué.
Paske quand papa joue à Geert qui a ses piles usées* et qui fait comme mon éléphant, je me paye de ces fous rires...

(* à vous raconter incessamment sous peu.)
Par Bèrlebus, à 18:38 :: Au jour, le jour :: #396 :: 2 commentaires
 

samedi 11 décembre 2004

343. Le père Fouras (2ème épreuve)

Le sablier indique : 17h05.
Alors que j'me remets à peine de l'épreuve précédente et que j'ai envie de jouer avec Eva, le gong retentit :
- Lou, qu'as-tu fait aujourd'hui à l'école ?
Ça y est, v'là l'épreuve des questions à la c... du Père Fouras.
J'passe. Mais y'a rien à faire :
- T'as été à la gym ?
- Non, Monsieur Lucien n'était pas là.
Bonne réponse. J'crois en être quitte.
- Et après t'as fait quoi ?
- Rien, Joëlle, elle était aussi malade.
Premier tour de vis.
- Là, tu dis des carabistouilles.
Aaah, il en demande ? J'lui déballe mon laïus préformaté :
- Et alors j'ai fait le bébé Cadum avec Joëlle qui était malade, et monsieur Guy s'est fâché en "piapaille" mince, et le petit chien courage a dit un gros mot.
Deuxième tour de vis. La voix du père n'est plus sympa du tout : calme, mais ferme. Presque sympa.
- J'ai tout mon temps, mon fils. Je ne te lâcherai pas aussi longtemps que tu ne m'auras pas bien expliqué ta journée.
- Je sais pas.
- Et bien tu réfléchis...
- Non, je suis un bébé Cadum.
- Tu n'est pas un bébé Cadum, tu es Lou, mon grand garçon.
- Je veux pas être Lou.

Au bout de dix minutes de mutisme ou d'obstruction, je retente le coup du n'importe quoi.
Silence en face.
... Long silence...
- Papa ?
- Et j'ai été en Marie-Anne en "piapaille" mince.
Qu'est ce qu'il me fait là, le vieux ? Je souris.
- Papa ?
- Et je veux de l'eau dans la poubelle et Bon-Papy a vu les papous de Geert avec des gros mots.

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Par Bèrlebus, à 18:31 :: Au jour, le jour :: #384 :: un commentaire
 

lundi 29 novembre 2004

335. En résumé !

Troisième devoir de Lou(Chronique du temps qui passe - 23)

En fait de "résumé", permettez-moi d'exceptionnellement vous raconter quasi in extenso un instant de vie avec Lou.
(...et puis, c'est une manière pour moi de prendre possession du nouveau site ;-) )
Le papa de Lou.


Dimanche, fin d'après-midi.
Chui dans le salon avec maman.
- Maman, tu veux bien mettre le troisième disque d'Archive ?
- D'accord, Lou, mais je voudrais aussi qu'on revoit ensemble les mots en braille.
Je me passe de commentaires.
"Again, again, again, again", chante Archive.
J'm'installe sur le plancher, entre l'étagère et ma bascule.
Maman me rejoint avec la feuille estampée de mots en braille (le dernier devoir de classe - voir photo ci-dessous-), ainsi que la planche en bois perforée à intervalle régulier de six trous pour y écrire des lettres en plus grand.

Elle saisit ma main et lui fait parcourir la première ligne de la feuille.
- Voilà ce qu'on va lire... Alors, c'est quoi, cette première lettre ?
- "L"
- Bravo, Lou ! La suivante...
P... que c'est dure ! Ces lettres sont si petites.
Une lettre fait six millimètres de haut par trois et demi de large. Et dans ce mini rectangle, y'a un, deux... jusqu'à six points dont je dois observer le positionnement pour reconnaître le mot. Et bien sûr, il y a autant de combinaisons que de lettres et autres ponctuations. C'est notre alphabet, quoi.
- Alors, c'est quelle lettre, Loulou ?

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Par Bèrlebus, à 16:00 :: Au jour, le jour :: #375 :: 3 commentaires
 

jeudi 14 octobre 2004

315. Première rédaction

photo :
rédaction de Lou

Une histoire de papous :
Le papa papou se promène dans le parc. Il grimpe dans l'arbre et trouve une poussette avec un bébé qui crie.
Et puis c'est fini.

Lou


...Eh !
Ben oui, c'est ma première rédaction, M'sieurs, Dames !
...A ma mesure, quoi !

Monsieur Guy m'a demandé ce matin en classe de raconter une histoire. J'ai donc imaginé une histoire de les papous qu'il a scrupuleusement retranscrite.
Bon, O.K.

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Par Bèrlebus, à 20:18 :: Au jour, le jour :: #351 :: 2 commentaires
 

lundi 11 octobre 2004

313. Mon ami Serge

Les zamis de papa et maman, sont mes zamis ! Et en particulier les mecs, pask'en général, y sont plus ludiques.
En fait, mis à part mes petits camarades de classes, mais que je ne rencontre qu'à l'école, mes potes à moi, ne sont pas des enfants de mon âge, mais eux : Jean-Luc, Olivier, Geert, Michel, Frédéric, Patrick, Rino, Serge etc...

Imaginez donc ma bouille lorsque maman m'a annoncé qu'on passerait le week-end dans la maison des Ardennes avec Nane et Serge, des amis parisiens.

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Par Bèrlebus, à 20:12 :: Au jour, le jour :: #349 :: 6 commentaires
 

mercredi 29 septembre 2004

307. Premier devoir

Ben oui, chui un grand maintenant !
Ca rigole plus à l'école (quoi que...).

Ainsi donc, j'ai eu mon premier devoir à faire à la maison. Fastoche !
Faut dire que Monsieur Guy est coopérant : les mots que je dois apprendre à lire avec mon doigt sont comme par hasard des mots qui me bottent et font partie de ma 'tite vie (excepté le mot "pomme") : papa, Geert (mon voisin Geert), René (ben oui, Monsieur René !)), et Martine (la psychomotricienne de l'école que j'aime beaucoup).

Ca a donc été un devoir fastoche et j'ai scotché maman dès la première lecture.

Ceci dit, l'école, ça m'demande une grosse concentration :

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Par Bèrlebus, à 18:08 :: Au jour, le jour :: #342 :: 4 commentaires
 

lundi 20 septembre 2004

303. Un dimanche sans voiture.

Waouw... le pied ! Quelle journée !

Bruxelles sans voiture avait un petit air de fête, même que j'ai demandé à maman si c'était la fête du quartier.

Quand on a descendu la rue pour aller au marché, papa et maman m'ont fait remarquer que la ville était étonnement calme ; moi j'leur ai plutôt fait remarquer le bruit des groupes électrogènes au loin.
Pardi, mais oui, mais bien sûr : première surprise, le marché était déplacé sur le boulevard et non sur la place communale. Et quand il est là, les marchands n'ont pas de raccordement à l'électricité de la ville (cfr. post 252) !
Le pa-ra-dis !
Moi qui adore le bruit des tondeuses à gazon (ça fait le même son, même que papa m'a expliqué que c'est le même moteur), j'étais servi : un groupe électrogène tous les vingt mètres !
Avec papa, j'ai donc fait des allers et retours entre maman qui faisait les courses et les générateurs qui se trouvaient derrière les échoppes. Papa a même réussi à m'en faire toucher un pour me montrer comme ça vibre.
Bon, j'ai eu un petit peu peur avant d'oser le faire, mais kesque j'étais fier après !

A peine rentré du marché, maman m'a annoncé que j'allais faire du vélo comme un grand avec papa.
- Glups ! – Avec quoi ils viennent ?

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Par Bèrlebus, à 17:50 :: Au jour, le jour :: #337 :: 33 commentaires
 

samedi 4 septembre 2004

294. La coupe est pleine

Ben oui, la coupe est un petit peu pleine en ce moment. Drapeau blanc ! Feu rouge ! Stop ! Deux ! J'joue plus...

Les deux premiers jours d'école m'ont épuisé. Même que vendredi, j'ai pas vraiment été coopérant avec Monsieur Guy qui a découvert mon autre visage, celui de quand j'veux rien faire.
A la maison aussi, j'l'avoue, j'entre en résistance. Z'ont qu'à pas m'tirer comme ça, avec toutes les nouveautés qui m'tombent dessus.
Du coup, par exemple, j'crise à l'idée de manger mes fruits avec une fourchette.
Hélas, maman me tient tête, ce qui entraîne tantôt d'âpres négociations où j'tente toutes les obstructions possibles ("J'veux pas !", "J'veux rester un bébé Cadum !", "Maman, tais-toi", "Qu'est ce qu'y a ?" (faussement innocent), "C'est toi qui fait le bébé Cadum" etc.) , tantôt de grandes scènes de réconfort quand elle doit me rassurer et sécher mes larmes.

Vous connaissez la dernière trouvaille qu'ils ont imaginé ? C'est de me faire rentrer à la maison avec le bus scolaire certains jours de la semaine. J'dois r'connaître que vendredi, j'ai trouvé ça plutôt fun. Ça n'm'a nullement inquiété (fait dire qu'ils m'avaient martelé l'info comme si j'étais sourd). Mais quand bien même, c'est encore une nouveauté dans ma petite vie.

J'vous étonnerai donc pas si j'vous dis que pour la première fois, j'ai dormi à la sieste, même que maman a mis une demi-heure pour me réveiller, tant mon sommeil était profond.
(D'habitude, la sieste, le week-end, est plutôt le moment propice à de grands débriefing en solo, ou de grandes histoires que j'm'invente avec "Monsieur René", Merlu, "Monsieur", Petit Chien Courage , mon voisin Geert, etc.)
Par Bèrlebus, à 14:57 :: Au jour, le jour :: #328 :: 4 commentaires
 

lundi 16 août 2004

279. En voyage

Imaginez notre tribu dans une voiture familiale sur l'autoroute des vacances. Ça donne un truc dans le genre :
Papa :
- Loulou ? On va bientôt quitter la Belgique et entrer au Luxembourg.
Maman en rajoute une couche, puis c'est au tour de Eva.
Enfin, tous en choeur, ils s'écrient : "Voilà, on est au Luxembourg !"
J'm'en fous royalement.
(Des débiles, moi je vous dis ! D'autant qu'ils remettent ça, un quart d'heure plus tard lorsqu'on entre en France !)

Régulièrement, ils me font aussi un topo du programme :

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Par Bèrlebus, à 13:50 :: Au jour, le jour :: #313 :: un commentaire
 

lundi 28 juin 2004

260. C'était la fête...

...Du quartier ce week-end.
...et je me suis fait un copain : mon voisin Geert (vous savez, celui qui forait dans les murs - cfr.post 31).

La fête a eu lieu le samedi soir et le dimanche. La rue était fermée aux voitures et tous les voisins ont sorti leur table et ont fait un grand repas dehors tous ensemble.
Les enfants jouaient, les grands papotaient, bref, y'avait de l'ambiance, ce qui en général n'est pas pour me déplaire.

Beaucoup de gens sont venus me dire bonjour. C'était comique paske je les connaissais pas, mais eux, y z'avaient l'air de me connaître. Y'avait bien Rita, Didier, Maguy et Guy que j'connaissais, mais les autres... Soit.

Dès que j'ai repéré mon voisin Geert,

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Par Bèrlebus, à 16:58 :: Au jour, le jour :: #291 :: 10 commentaires
 

mardi 16 décembre 2003

140. ...Et ça babbeleir...

O.K., je l'avoue. Je suis un grand bavard et ma langue est bien pendue.
Et particulièrement en ce moment !
(A ma décharge, j'ai de qui tenir, si vous voyez ce que je veux dire - voyez tous ces articles régulièrement publiés - Puis, y suffit aussi de voir la photo de papa qui illustre ces propos).
La timidité étant rangée dans le placard, j'vous dis pas ce que j'cause. Seul ou en société. Et polyglotte en plus (j'vous en avais déjà parlé cfr. art.32 et 95 ).

J'ai donc "les langues pendues", puisque j'adore parler et imiter différents langages : l'anglais, le flamand, l'africain... et même le chinois !

J'admets que le chinois, c'est de l'impro totale, mais c'est tellement fun. Il suffit d'aligner quelques "ching"-"ping"-"wong"-"chong"-"mâ"-"wa"-"ki", et ça fait tout de suite sérieux.

A propos de l'africain, c'est plus une question d'accent. Pour être précis, c'est du français à la sauce africaine.

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Par Bèrlebus, à 16:23 :: Au jour, le jour :: #165 :: 2 commentaires
 


mercredi 1 octobre 2003

31. Mes talents d'imitateurs.

tondeuseJ'adore par dessus tout inventer, créer ou reproduire des sons. Faudrait même qu'un jour papa, il en parle à ses copains bruiteurs de films (je blague, paske pour ça, j'devrais être capable de travailler en voyant les images !).
Car figurez-vous, que j'imite à la perfection (entre autres choses) le bruit de la tondeuse à gazon et celui du taille bordure. Vous remarquerez la précision : ce sont deux sons très distincts !
Dès que j'entends une tondeuse dans le quartier (même à deux cents mètres), j'veux aller au jardin pour l'écouter... De la raison des crises quand l'herbe est mouillée

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Par Bèrlebus, à 19:49 :: Un monde à moi :: #46 :: 30 commentaires
 
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